Otavalo, Intag (peñaherrera), Cotacachi, Ibarra, Salinas.

Petit tour autour de Quito.

 Otavalo; est un passage obligé pour tous les touristes visitant l'Equateur car il s'y tient "le plus beau des marché du pays" selon les guide touristiques. Les Otavaleños se sont consacrés au commerce national et international comme ambassadeurs authentiques de leur peuple et de l'Équateur grâce proncipalement à l'artisanat (tissage). On les rencontre dans les différents continents.

Le tissage est la principale production artisanale. Il existe de nombreux ateliers artisanaux, mais également depuis quelques décennies des usines modernes créées par certaines familles, ce qui a pour conséquence l'augmentation de la productivité et l'introduction de fibres synthétiques en remplacement de la laine de brebis ainsi que l'abandon des créations originales pour des modèles exécutés en série spécialement destinés au marché.
Les autres activités artisanales de la région d'Otavalo sont la broderie, la céramique, la sculpture sur bois et la vannerie.

La notoriété des artisans locaux est l'une des raisons qui fait de la ville l'un des sites touristiques les plus fréquentés du pays. Le grand marché du samedi attire la grande foule. Conjugués au charme colonial du centre ville et à la beauté des alentours, ces atouts ont permis à Otavalo d'atteindre un niveau de développement économique supérieur à celui de la plupart des autres régions d'Équateur.

La région d'Intag: 

La région d’Intag fait partie des 10 points importants de la biodiversité dans le monde. Malgré la grande déforestation des dernières décennies pour l’agriculture (maïs, café et haricots principalement), la région abrite une forêt tropicale nuageuse (à plus de 2000m d’altitude) où l’on retrouve pas moins de 28 espèces en voie de disparition, incluant 2 singes, le jaguar, et plusieurs espèces d’oiseaux.

De surcroît, les habitants croient – et avec raison – que la région possède d’autres atouts économiques dépendant justement de la biodiversité et de la nature : on pense ici à l’écotourisme, mais aussi au marché agricole qui s’organise de plus en plus dans la région grâce aux associations qui se forment, et qui comporte déjà quelques producteurs Bio. Soulignons aussi l’artisanat et l’entrée de plusieurs produits dans le commerce équitable. Café; savons/ champoing/ crème, sac en fibre de choclo, colliers en tagua.

Cotacachi : 

Ville à 15km au Nord d'Otavalo réputée pour le travail du cuir. De nombreux magasins bordent la rue 10 de Agosto.Ville agréable et calme.

La lagune Cuicocha (cochon d'inde couché) est un lac situé au centre d'un des cratères du volvan Cotacachi, à plus 3000 d'altitude. Elle encercle deux ilots sauvages (en forme de cochon d'inde couché) et est parsemée de plantes et fleurs avec des belles couleurs. Le jour de ma visite il était rempli de brouillard ce qui le rendait plus mystérieux plus abstrait aussi. La rendonnée autour du cratère dure environ 4-5h. 

Ibarra :

Surnomée la "ville blanche" pour ses maisons coloniales aux murs blanc. Il y a de nomreux marchés, couleurs et beaux édifices. C'est une ville vivante où il est assez agréable de se promener. On peut monter à pied au mirador de l'ange pour surplomber la ville et voir une autre lagune assez proche. On peut aussi prendre un train ancien jusqu'à Salinas (que je n'ai pas pu prendre).

Salinas : 

Mais j'y suis allé en bus! Les montagnes sont très sèches, et désertiques. C'est un paysage un peu apocalyptique. A Salinas il fait très chaud, avant faisait le sel. Aujourd'hui il ne reste qu'un musée de cette ancienne pratique. On cultive surtout la canne à sucre visible dans tous les champs environnents.